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Quelle surfaceuse à glace choisir ?

Quelle surfaceuse à glace choisir ?


Commençons par un bref historique de la surfaceuse à glace, communément appeler Zamboni, en l’honneur de son inventeur ‘’officiel’’ Frank J Zamboni. La première surfaceuse a vu le jour en 1949, a Paramount, Californie. Cependant , il existait déjà des «surfaceuses» artisanales bien avant cette date.

Quel Hazard de constater que la ligue nationale de hockey voulait télédiffuser un match complet de hockey à la même époque. Le problème, le temps nécessaire à la réfection de la patinoire entre les périodes.

Ce qui prenait 45 minutes à 60 minutes à plusieurs hommes devait en prendre moins de 20 minutes…quels défis. Autres défis pour la

ligue : l’image de la patinoire sur l’écran de télévision. Le résultat était atroce…il fallait trouver une autre solution (sujet d’un autre billet).


Quoi qu’il en soit avec les années, l’industrie de la surfaceuse à glace s’est développée. Plusieurs entreprise on fait leur apparition et ont commencé à offrir divers produits. On compte facilement plus de 20 manufacturiers de surfaceuse à glace au monde. Naturellement la plus connue étant la ‘’Zamboni’’ mais il y a également Engo, Olympia que l’on retrouve au Québec. Les autres comme Mulser,Dupon, design Form, Destarol, Fico, Holmsten, Icecat, Ledox etc… ne sont pas disponibles au Québec, ni même en Amérique du Nord. Ce sont principalement des entreprises basées en Europe ou en Asie.


Pour la marque Zamboni, il y a une usine en Californie et une autre au Canada à Toronto. Les modèles a propulsion énergie fossile sont fabriqué au Canada pour la distribution Canadienne, seul le modèle électrique vendu au Canada est fabriqué en Californie. La marque Zamboni offre une gamme complète de modelés de toute sorte, en plus de choisir le type d’énergie nécessaire à la propulsion : propane, Gaz naturel et électrique à batterie. La grande force des surfaceuses Zamboni est sa transmission hydrostatique, qui comporte un avantage certain dans les opérations avec la surfaceuse. Étant le leader incontesté des surfaceuses à glace, l’entreprise n’a pas jugé bon de travailler l’esthétique et la technologie de ses surfaceuses pendant plusieurs années. Du moins jusqu’à récemment….


Olympia est un produit canadien. L’usine est située à Elmira en Ontario. Fait intéressant , l’entreprise a acquis les droits d’un modèle européen électrique du nom de Icebear. Ce produit existait en Europe depuis 1984 et fut remodelé en 2004 pour être distribué par Olympia. Malheureusement , il n’est pas possible d’obtenir un modèle a transmission hydrostatique, sur les modelés millenium, et ce malgré que l’entreprise affiche que l’option est disponible. À ce jour je n’ai jamais vu, depuis 30 ans, un modèle Olympia avec une transmission hydrostatique. Pour un bon opérateur , cela peut faire toute la différence lors de travaux importants. Au quotidien lors des surfaçages normaux entre les joutes, elle fera le travail. Olympia offre le mode de propulsion électrique à batterie (icebear), propane, gaz naturel et à une certaine époque , elle offrait le modèle électrique …à câble !!!


Engo, est le dernier venu des surfaceuses à glace au Québec. Cette beauté italienne a fait son apparition de façon grandiose ,lors de la coupe Memorial Mastercard 2012 à Shawinigan. Nous vous y tromper pas, cette entreprise italienne conçois et fabrique des surfaceuses depuis plus de trente ans et le modèle électrique depuis plus de vingt-cinq ans. Ce n’était qu’une question de temps de la voir apparaitre sur le marché nord-américain. Joe Johson équipement est le distributeur officiel en Amérique du Nord du produit Engo.


Un seul mot : splendide, la compétition n’ aura qu’à bien se tenir. Le modelé électrique à batterie est le seul modèle distribué en Amérique du Nord, pour le moment les autres types de propulsion ne sont pas disponibles, tout est une question de taux de change et de rentabilité afin d’importer ces modèles d’Europe.


En plus d’un design et d’une esthétique exceptionnelle, le modèle électrique de base est à la fine pointe de la technologie : c’est la Ferrari des surfaceuses à glace. La majorité des équipements sont contrôlés à l’aide d’un ‘’joystick’’ et un système d’ordinateur avec écran. Il faut se le dire, ce modèle n’est pas fait pour tous les opérateurs de surfaceuses. Plusieurs opérateurs de surfaceuse opèrent des équipements qui datent de plus de 15 ans et parfois plus. Ces équipements de l’ère dinosaure n’ont pas du tout les mêmes composantes. La plupart des opérations sur les anciens modelés de surfaceuses sont mécaniques ou manuelles. Il n’est pas facile de s’y adapter et il faut faire preuve d’ouverture d’esprit.


Je pourrais vous parlez des différents modèles pendant des heures, ainsi que de leur avantage et leurs inconvénients. J’ai eu la chance de pouvoir opérer plusieurs modèles de surfaceuse, et ce plus d’une fois et dans diverses conditions de travail.


Il y a un élément qu’elles ont toutes en commun : elle effectue les mêmes étapes dans la réfection de la glace.


Araser, laver et polir tels sont les étapes qu’elles effectuent. En clair pour les néophytes, la surfaceuse ramasse la neige sur la glace en plus de couper une très légère couche afin de la rendre lisse, par la suite un système de lavage de base , tente de laver la surface afin d’y enlever les impuretés pouvant se loger dans les fissures de la glace causée par les lames et autres impureté et finalement le polissage final à l’eau chaude afin de redonner une esthétique lustrée à la surface glacée et également d’essayer de lui redonner une partie de l’épaisseur ou des couches enlever lors des précédentes étapes.


Au travers ces différentes étapes, chaque compagnie offrira ses gadgets pouvant aider l’opérateur dans sa tache.


Une surfaceuse c’est comme une perceuse électrique à batterie, il existe différents modèles. L’utilisateur choisira son ‘’outil’, en fonction de différents critères tels que : son prix, son poids, sa durée de vie versus le travail a faire, les fonctions disponibles, la facilité pour l’obtention des pièces et les réparations, la garantie, les conditions dans laquelle elle peut opérer, etc. tous ses critères sont naturellement évalué ou mis en ordre d’importance de façon différente pour chaque personne. Une fois le choix effectué, l’outil une fois préparé adéquatement est prêt à faire le travail.


Une fois sur le chantier, le travailleur n’aura qu’a utilisé son outillage afin de pouvoir bâtir la pièce maitresse de son œuvre, j’ai rarement entendu des professionnels de métier souligné que c’est à cause de leur perceuse électrique que le mur est croche, ou que la structure est mal construite !!!

Pourtant il n’est pas rare de voir des opérateurs de surfaceuse rendre responsable la surfaceuse de l’état médiocre de leur travail. La surfaceuse a été conçue pour faire un travail précis et l’utiliser à l’intérieur des paramètres et recommandations du manufacturier, accompagné d’une dose de connaissance et de savoir-faire, ne devrait en aucun cas en résulter à une mauvaise expérience.

Bon c’est sûr que si on utilise la perceuse comme un marteau….Il y a de fortes chances qu’il se présente de nombreux problèmes.


Ce que je veux dire c’est que 80% du temps le problème se trouve derrière le volant, soit par manque de connaissance ou de volonté…

L’autre 20% est un manque d’assiduité relié à l’entretien de la surfaceuse.


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